23 septembre 2011

 

Résistez !


" Parce que j’avais conscience de ne rien pouvoir apporter de significatif en Théorie des Nombres, j’ai trouvé naturel à l’issue de ma thèse à Bordeaux en 2006 de m’investir dans l’enseignement. Sauf que six années ont passé et que la discipline a été à ce point dépouillée de tout intérêt, de toute cohérence que je ne comprends plus ce que je fais là.
En seconde, il est de rigueur désormais d’appliquer aux maths la méthode dite « globale » lorsqu’il s’agit de l’apprentissage de la lecture, celle-là même qui, lorsque j’étais petite, faisait couler beaucoup d’encre. Il s’agit donc pour les élèves de photographier une série de résultats, et, au plus de les reconnaître dans un contexte jamais maquillé bien sûr (le cours du second degré en est un exemple frappant). J’ai sous les yeux un chapitre de première S (la première dans laquelle on s’oriente naturellement lorsque l’on envisage de s’investir dans les disciplines scientifiques) ; il apparaît une sorte de carte d’identité des homographies cette fois. Malheureusement, la notion de limite d’une fonction a disparu du programme (pas assez ludique sans doute) si bien que l’on en est réduit à demander aux élèves de retenir par cœur qu’au voisinage de l’infini, on « met » dans le tableau de variation le réel a/c (attention aux profs qui souhaiteraient prendre la liberté de changer l’ordre usuel des lettres dans l’expression générale d’une homographie !) ... "
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La suite est ici

Le programme officiel de la classe de première S est là

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